Après nombreux voyages
Aux quatre coins du monde
Il revient
Au pays natal
Tel un enfant prodigue.
Hélas!
La maison de ses aîeux est vide
Les amis d'antan sont morts.
Il marche dans les rues
jonchées de feuilles mortes
Tandis qu'au loin
Le vieux clocher
Annonce l'angélus.
De temps à autre
Il rencontre un passant anonyme
L'air égaré tel un revenant!
Certes, au-delà
De l'atlantique
Il a pignon sur rue
Voire des palais...
Mais à quoi ça sert
La fortune
Si loin sont les belles années?
C'est vrai que notre jeunesse
Est comme les roses de novembre
Vite fanées
Néanmoins les plus belles
Comme les dernières années
De la vie!