Après une longue marche
sur le chemin de
l'existence
au rythme des saisons
et de la dysharmonie du
monde
il était souvent assis au
coin du feu
évoquant quelques
souvenirs.
Mais un soir d'automne
pendant que les feuilles
mortes
flottaient au gré du vent
pour lui se sont estompés
les bruits de la terre
comme s'éteignent
les feux de la rampe.
Depuis, la chaise est vide...
Mais son image longtemps
restera en mémoire
par sa sagesse
et sa générosité.