Je sens en moi une immensité frénétique qui court et court
et je la poursuis et elle m’échappe,
je nie la profondité de l’istant que ton âme me vole.
J’avoue l’amer doute de l’équilibre qui me manque,
lacets tes yeux
icône ton visage
en cherchant, j’attends tes mains.
Je les vois, elles me prennent, m’enveloppent, presque m’étouffent
mais tôt ton souffle me fait respirer.