Des femmes qui ont traversé ma vie comme un orage
je garde une amertume impérissable...
comme au rescapé marin est mémorable
le récif qui a causé son naufrage.
De celles qui m'ont donné les nuits d'ivresse
j'ai les plus beaux sounenirs...
Tel que - dolce oriental zéphyr (Dante)
au mois de mai le visage caresse.
Des femmes que j'ai rencontrées sans les voir
que dire pour me faire pardonner?
-- Etoiles filantes d'une nuit d'été
arrêtez-vous un instant apaiser mon désespoir!
Mais de toutes, j'aime les femmes que j'ai vu partir...
Comme Guido Gozzano le poète disait :
"Oh! que j'aime les occasions manquées
et les roses que je n'ai pas pu cueillir!"